Une exposition de la bibliothèque Municipale de Sant’Oreste à Rome.
Les cartes anciennes ou contemporaines sont fascinantes.
Elles témoignent d’un premier mouvement de l’homme vers
le monde qui l’entoure pour permettre aux autres, à leur tour de pouvoir s’y immerger et s’y repérer, donner du sens à ce qu’ils y rencontrent.
C’est aussi tout noter, codifier mais aussi comment se faire comprendre. C’est rentrer dans l’espace de la carte pour y découvrir une autre lecture du monde, un nouveau visage, une découverte.
Carte poétiques, cartes rigoureuses, exhaustives ou carte du tendre, c’est s’y abîmer et émerger.
La dimension et l’étendue de l’univers, les théories sur les courbures de l’espace laissent imaginer que nous ne soyons pas sur plan mais peut-être en intérieur, contenu dans un contenant jouet d’autres forces, d’un autre monde, d’autres mondes
De l’infiniment grand à l’infiniment petit, cartographions, cartographions, il en restera toujours quelque chose.
L’entité tient dans sa main une galaxie, lui-même posé sur un globe. D’autres créatures tiennent eux aussi des planètes dispersées dans l’espace. Cependant l’ensemble avec l’ombrage périphérique semble peut-être lui aussi détenu par quelqu’un d’autre.